L'irrigation gravitaire par micro-raie en Algérie. Propositions pour une amélioration de la pratique ou une modernisation de la technique. Quelles alternatives ? - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2005

L'irrigation gravitaire par micro-raie en Algérie. Propositions pour une amélioration de la pratique ou une modernisation de la technique. Quelles alternatives ?

Résumé

En Algérie, seulement 4 % de la surface agricole utile est irriguée, notamment en raison du manque d'eau et les quotas alloués ont diminué à cause de la sécheresse, car en 2000 et 2001, l'eau stockée représente 30 % des capacités des barrages. L'irrigation gravitaire à la parcelle, par micro-raies ou robta et par micro-bassins, est le mode dominant, mais on constate que l'adduction vers les périmètres, les mauvais raccordements et les infiltrations représentent plus de 50 % des pertes en eau. Sur un peu moins de la moitié des surfaces sont pratiquées l'irrigation par aspersion ou l'irrigation localisée. Vu le contexte socio-juridique actuel très complexe, l'irrigation gravitaire conserve des atouts majeurs (faible coût, adaptabilité...), son évolution se fera en améliorant les pratiques progressivement vers la modernisation. Localisée dans la plaine de la Mitidja, l'étude consiste à mesurer les différents paramètres de l'irrigation par micro-raies chez un agriculteur sur une culture de poivron, à l'aide de sondes neutroniques et tensiométriques. Le suivi du profil hydrique entre les irrigations indique un gradient dans la parcelle entre les parties haute et basse et un gradient en profondeur, l'horizon 60 cm se révélant trop humide, l'eau est donc apportée en excès. En outre, on a mesuré des pertes importantes (30 % en fin de parcours) dans les séguias de distribution de l'eau à la parcelle et celles-ci ne sont pas mises en valeur par des cultures secondaires. Par ailleurs, une amélioration de ce mode d'irrigation, avec des raies plus longues (60 m), a été testée à la station de l'INA, comparée à des raies courtes pour trois combinaisons de débit sur une culture de tomate. Ce dispositif permettrait de réduire la surface occupée par les séguias et d'augmenter la densité de plantation. Il est aussi envisagé de tapisser les séguias d'un revêtement afin de limiter les pertes. Enfin, il serait souhaitable que les irrigants se regroupent et échangent les recommandations techniques.
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  • HAL Id : cirad-00187697 , version 1

Citer

M.N. Chabaca. L'irrigation gravitaire par micro-raie en Algérie. Propositions pour une amélioration de la pratique ou une modernisation de la technique. Quelles alternatives ?. Séminaire sur la modernisation de l'agriculture irriguée, 2004, Rabat, Maroc. 17 p. ⟨cirad-00187697⟩

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