Les pratiques participatives des associations d'usagers de l'eau dans la gestion de l'irrigation au Maroc : étude de cas en petite, moyenne et grande hydraulique - Archive ouverte HAL Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2005

Les pratiques participatives des associations d'usagers de l'eau dans la gestion de l'irrigation au Maroc : étude de cas en petite, moyenne et grande hydraulique

Résumé

En matière d'irrigation, jusqu'au début des années 90, l'Etat marocain s'est préoccupé essentiellement d'aménager le maximum de surfaces pour l'irrigation afin de promouvoir une agriculture moderne, d'intensifier la production agricole et de contribuer durablement à la sécurité alimentaire du pays. Les choix des politiques d'irrigation ont ensuite évolué en fonction du contexte. Cependant, certaines contraintes pesaient toujours fortement (endettement de l'Etat, écart entre surfaces équipées et irriguées) et d'autres sont apparues (concurrence à l'exportation, compétition pour l'eau ...). De ce fait, il n'était plus possible d'affecter intégralement la conception et le financement des aménagements hydro-agricoles à l'Etat et leur gestion aux offices régionaux de mise en valeur agricole, créés dans les années 70. Il a alors été décidé de faire appel à la participation des agriculteurs. L'objectif était de créer une concertation avec les agriculteurs organisés en associations d'usagers de l'eau agricole afin d'assurer la gestion des ressources en eau et la maintenance des équipements hydrauliques. Les modalités institutionnelles qui ont organisé la gestion participative de l'irrigation sont relatées : création du statut des associations, nécessité de conclure un accord (essentiellement sur les travaux à réaliser) entre les associations et l'Administration. Sur le terrain, il reste beaucoup à faire pour rendre ce fonctionnement opérationnel et réellement participatif. En effet, il faut déterminer le partage des fonctions entre les différents partenaires au sein d'un cadre juridique adéquat, sous forme d'un contrat-programme qui précise les relations et les attributions de chacun. Conçu en 1998, le contrat de partenariat est soumis aux offices pour une application adaptée aux spécificités de leurs périmètres. De plus, un contrat de fourniture d'eau codifie les relations entre l'office et l'usager pour la programmation des ressources en eau, la facturation, le recouvrement des redevances, la maintenance et la police de l'eau, etc. Actuellement, la participation des associations d'usagers de l'eau est très diverse et souvent insuffisante. Cette dynamique est donc relancée, notamment en ce qui concerne l'amélioration de la gestion et du management des associations et leur implication dès le début des projets ; des mesures d'ordre juridique, institutionnel administratif, économique et financier devraient renforcer leur rôle.
Fichier principal
Vignette du fichier
IV_ElAlaoui.pdf (754.35 Ko) Télécharger le fichier
Origine : Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte
Loading...

Dates et versions

cirad-00188913 , version 1 (19-11-2007)

Identifiants

  • HAL Id : cirad-00188913 , version 1

Citer

Mohammed El Alaoui. Les pratiques participatives des associations d'usagers de l'eau dans la gestion de l'irrigation au Maroc : étude de cas en petite, moyenne et grande hydraulique. Séminaire sur la modernisation de l'agriculture irriguée, 2004, Rabat, Maroc. 18 p. ⟨cirad-00188913⟩

Collections

CIRAD WADEMED2004
793 Consultations
2230 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook Twitter LinkedIn More